Dans un récent arrêt du 23 mars dernier, mentionné au Tables du recueil Lebon (CE, 27 mars 2020, n°432076), le Conseil d’Etat précise le contrôle du juge administratif sur une décision de résiliation d’une convention d’occupation du domaine public.
En procédant à une appréciation des besoins de stationnement dans la commune et de la pertinence des choix des autorités municipales, alors que la volonté de la commune d’utiliser la dépendance litigieuse en vue de créer un espace de stationnement en centre-ville pour les besoins d’une maison de retraite caractérisait un motif d’intérêt général de nature à justifier la résiliation d’une convention d’autorisation du domaine public, la cour administrative d’appel a entaché son arrêt d’une erreur de droit.
Autrement dit, le juge administratif doit recentrer son contrôle sur l’existence d’un motif d’intérêt général et non sur l’appréciation de la pertinence du choix opéré par l’autorité domaniale.